LA PROPULSION NUCLÉAIRE NAVALE - ENJEUX TECHNIQUES ET STRATÉGIQUES D’UNE TECHNOLOGIE CONFIDENTIELLE - ÉTUDES DE L’IFRI
La propulsion nucléaire navale confère des capacités techniques et opérationnelles (discrétion, puissance, autonomie et manœuvrabilité) inégalées aux bâtiments de surface et aux sous-marins qu’elle équipe. Si la priorité des recherches sur le nucléaire militaire fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, attribuée aux armes nucléaires, la fin du conflit permet aux pays assez avancés scientifiquement de repenser l’utilité de l’énergie nucléaire à des fins de propulsion. Les États-Unis sont ainsi les premiers à mettre à la mer un sous-marin à propulsion nucléaire, le Nautilus, dont les essais à la mer débutent en janvier 1955. Dans un premier temps équipés uniquement de missiles conventionnels et de torpilles, les sous-marins de la guerre froide se diversifient et, en 1959, le premier sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE), le George Washington, entre au service actif. Nécessitant une forte cohésion entre les armées et les industriels, la filière se structure petit à petit sous l’impulsion de l’amiral Rickover, véritable pionnier de la propulsion nucléaire.
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